21 LA SAUVE MAJEURE

La commune de la Sauve Majeure est bien connue pour son abbaye qui domine le bourg. Autour de l’abbaye une agglomération monastique s’est développée du XIe au XIVe siècle, marquée par une croissance continue. La fondation du monastère bénédictin s’est accompagnée de la création d’une sauveté, double seigneurie foncière.Vers 1090,on voit la création d’un premier bourg autour de l’église Saint Pierre. A côté, plus tard un bourg neuf est créé avec sa paroisse, c’est le bourg Saint Jean. la population atteignait déjà 1200 habitants au milieu du XIIIe siècle.

Nous sommes 13 à nous être réunis pour faire cette boucle. Quelques consignes de Fred avant de prendre le départ.

Nous prenons la direction du centre bourg pour faire le tour de l’Abbaye. Edifiée au Moyen âge, cette abbaye bénédictine se déploie hors du temps. Située sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle elle présente de célèbres chapiteaux et décors sculptés.

L’Abbaye qui est en cours de remise en état et que certains visiteront en fin de randonnée dans le cadre des journées du patrimoine.

Nous nous dirigeons vers la très belle église Saint-Pierre qui n’est habituellement ouverte que le dimanche après-midi mais dont nous en avons l’accès exceptionnel.

Elle fût fondée par Saint Gérard en 1803 et reconstruite au XIIème siècle. De style gothique elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1920 puis au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 1998.

En redescendant la rue de l’église passons devant l’ancienne prison communale qui est considérée comme la plus petite prison de France. Deux seules  cellules dans ce bâtiment très petit. En partie supérieure des créneaux surplombent une corniche.

Rejoignons la halle bâtie au milieu du XIXe siècle. A l’origine constituée de piliers soutenant une toiture, aujourd’hui modifiée par l’édification de murs entre les piliers périphériques.

Juste à côté jouxtant la halle l’ancienne mairie à décor d’architecture néoclassique de la première moitié du XIXe siècle, remarquable par son fronton triangulaire.

Longeant les tennis nous retournons vers le parking pour prendre le départ de notre randonnée plus buccolique. Nous empruntons le chemin de Curton sur  800 m qui nous conduit au croisement avec la piste cyclable Lapébie (à noter qu’en remontant sur environ 2 km cette piste sur la droite se trouverait un tunnel de 300 m de long et qui est éclairé en permanence).

Nous passons à travers bois à proximité du château Curton situé sur notre droite et passerons les lieux-dits Le Branda, Cabireau, Artigaux, la Réole en nous dirigeant vers le Château de Camiac et ses écuries très renommées.

Le Château Curton. Il ne reste plus que les vestiges d’un donjon carré datant de 1322 et qui faisait 35 m de haut.

 

Le Château de Camiac. Situé dans un parc de 8 ha, ce château date du 19ème siècle. Il abrite  Hôtel-Restaurant-Piscine. C’est un établissement de haut de gamme.

Les Ecuries de Camiac

Ce centre équestre situé dans un écrin de verdure est renommé dans la région. C’est aussi un poney club qui accueille les enfants à partir de 3 ans. Il propose en dehors des pensions pour chevaux, des leçons d’équitation de tout niveau. Sont aussi pratiqués le Horse-ball, le saut d’obstacle, les concours complets d’équitation, du dressage mais aussi de l’équithérapie avec naturellement des moniteurs diplômés d’état.

Un chemin en ligne droite nous mènera vers la départementale que nous éviterons de suite en prenant un chemin à travers vignes.

En cours de route une incursion dans une petite prairie privée appelée  « Fontenille »où Denis et Fred ont quelques anecdotes à raconter. Tout d’abord quelques arrosages au pied d’arbres récemment plantés. Et le groupe s’y plie.

Ensuite, nous trouvons sous une baignoire de quoi se restaurer. Fortiches les animateurs !!!

La séance d’arrosage continue.

Jusque qu’au fameux arbre planté il y a un an pour le mariage des propriétaires avec des terres en provenance de tous les continents du monde. Il fallait le trouver.

Il nous reste 800 m à faire pour nous rendre à notre point de rendez-vous et de dispersion. Et apparemment beaucoup de monde a du mal à se séparer.

Le Groupe

Barbirato Annie

Baron Brigitte

Baron Marc

Cantillac Jacques

Dubergey Christel

Defaucheux Françoise

Defaucheux Jacques

Noël Marie Françoise

Noël Jean

Noureau Fancette

Thomas Joëlle

Thomas Denis

Villar Corinne

Animateur : NOEL Jean

Assistant : THOMAS Denis

Photos : DUFAUCHEUX Jacques

Distance : 10 km

Peu de dénivelé

Carte IGN au 25000ème

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