15/10 RD Saint Loubes
Le village de Saint-Loubes

Le Blason : « De gueules à la barque de sable de front, habillée d’argent, grand-voile à senestre et foc à dextre, au chef d’or chargé d’un loup passant de sable«
Le point de ralliement est donné chemin du Roy, sur la D 115 après l’antenne relais téléphonique.
Le groupe de 27 marcheurs, dont 4 nouveaux arrivants, est conduit par Jean-Luc et Olivier.
Le parcours sans grandes difficultés est de 6,5 kms et passe sur une partie du circuit des lavoirs à travers vignes.
Le circuit des lavoirs

Le village de Saint-Loubes

Les habitants sont appelés les Loubésiens et Loubésiennes.
Le nom de la commune a pour origine le nom déformé de saint Loup, évêque de Troyes en 426 et défenseur de la ville contre Attila, mort en 478.
En gascon, le nom de la commune est Sent Lobés.
La commune de Saint-Loubès fait partie de l’arrondissement de Bordeaux.
Saint-Loubès fait également partie de la Communauté de Communes Les Rives de la Laurence.
Le Chateau Reignac

Le domaine comprend le château Reignac dont les fondations remontent à l’époque du XVIᵉ siècle avec des bâtiments reconstruits ou remaniés aux XVIIᵉ, XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles, comme un pigeonnier du XVIᵉ siècle, devenu lieu de dégustation à l’aveugle et une serre attribuée à Gustave Eiffel.
Le domaine s’étend sur environ 77 hectares, dont 75 hectares de vignes.
Le reste est constitué de forêts, de zones humides, de lacs et prairies.
D’appellation : Bordeaux Supérieur, l’assemblage typique pour les vins rouges est majoritairement Merlot, puis Cabernet-Sauvignon et Cabernet-Franc.
La Chapelle Saint-Loup

La chapelle Saint Loup est située rue du Prieuré, adossée au cimetière de l’église Saint-Pierre.
Elle est le bâtiment le plus ancien de la commune qui fut fondée par les moines de l’abbaye de La Sauve-Majeure vers 1097.
Le prieuré comprenait à l’origine plusieurs bâtiments : l’église/prieuré, un dortoir, un réfectoire, un cloître etc., dont il ne reste plus que la chapelle.
La chapelle a été édifiée ou reconstruite vers le milieu du XIIIᵉ siècle sous l’autorité de Bertrand de Saint-Loubès.
Vers 1220-1230, des travaux de voûtement ont été entrepris, le chevet a été reconstruit, des contreforts renforcés.
Dès le début du XVIIᵉ siècle, son état était déjà jugé médiocre, notamment parce que la voûte n’avait pas été achevée.
Lors de la Révolution française, elle a perdu sa fonction religieuse en 1789, et le prieuré a été vendu comme bien national.
Durant les siècles suivants, l’édifice a servi à d’autres usages (un chai notamment), ce qui a eu des conséquences sur son état intérieur.
Devenue propriété de la commune, elle est inscrite aux Monuments historiques depuis le 7 octobre 1992.
L’Église Saint-Pierre

Située au cœur de Saint-Loubès, l’Eglise Saint-Pierre domine le bourg par son élégante silhouette néogothique.
Construite en 1855 sur l’emplacement d’un ancien édifice médiéval, elle incarne le renouveau spirituel et architectural du XIXᵉ siècle en Gironde.
Son architecture marie harmonieusement des éléments d’inspiration romane et gothique : voûtes en berceau, arcs brisés, vitraux colorés et peintures murales ornent l’intérieur, lui conférant une atmosphère à la fois sobre et majestueuse.
Le chœur, soigneusement restauré, reprend les lignes de l’église primitive, préservant ainsi le lien avec l’histoire religieuse du village.
Elle est inscrite à l’Inventaire général du patrimoine culturel.
L’illustre famille Leuvielle
Maurice Leuvielle


Maurice Leuvielle, était un rugbyman du Stade Bordelais dans les années 1900-1910. Maurice est né en 1881 dans la commune, au petit port de Cavernes. Il fut 7 fois sélectionné en équipe nationale A en 1908 et en 1913, où il fut capitaine de l’équipe face à l’Angleterre. Il fut Champion de France en 1907, 1909 et finaliste du championnat de France en 1908, et 1910 en tant que capitaine.
Max Linder
Max Linder, de son vrai nom Gabriel-Maximilien Leuvielle, est le frère cadet de Maurice. Lui aussi est né au petit port de Cavernes en 1883, il est connu comme un réalisateur et acteur français du burlesque. Engagé en 1905 par la maison PATHE, il débute par quelques courts métrages et sketchs. En 1906, il crée le personnage de MAX, devient une référence du cinéma muet et joue dans une centaine de courts-métrages entre 1910 et 1914. La 1ere guerre mondiale l’appelle sous les drapeaux. Gazé sur le champ de bataille, il est reformé. De santé fragile, il part malgré tout, une première fois en 1916, aux états-unis où il y produit quelques films mais doit revenir en France pour se faire soigner. Après avoir retrouvé la santé, il joue à nouveau en France dans des films qui ont du succés. Il part de nouveau pour les états-unis en 1919 à Hollywood, le haut lieu du cinéma en vogue et continue à produire des films à succés. De 1905 à 1922, il ne cesse de jouer dans une multitude de films. De 1908 à 1924, il réalise plus d’une centaine de films.
